Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the CRA.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle de l'ARC.
Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the Department.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle du ministère.
Principal Issues: Layman's overview of the rules for Indian Bands (that are municipalities) owning entities:149(1)(d.3) to (d.6), 149(1.1) to (1.3), 149(10).
Position: N/A
Reasons: N/A
First Nation Owned Municipal Corporations
Explanation of tax-exempt status
The following summary was prepared at the request of the Assembly of First Nations. It explains a recent change in the Income Tax Act that may affect corporations and other entities owned by First Nations.
What type of First Nation is considered a Canadian municipality?
The Tax Court of Canada has determined that a band (a First Nation) that is exercising powers of self-government and is providing the types of services that municipalities typically provide can be considered a Canadian municipality for income tax purposes. To determine if it is considered a municipality, a First Nation should contact the Agency's local tax services office. The municipal status of each First Nation will be resolved based on its particular situation.
Who has tax-exempt status?
Paragraph 149(1)(c) of the Income Tax Act exempts a Canadian municipality from income tax. Certain municipal-owned entities-certain entities owned by First Nations that are municipalities-are exempt from income tax under paragraphs 149(1)(d.3) to (d.6) of the Income Tax Act.
Detailed overview of tax-exempt status
The following is an overview of the exemption from income tax for municipal-owned entities.
> An entity that is at least 90% owned by one or more municipalities will be exempt from income tax as long as, starting in 1999, no more that 10% of its net income comes from activities carried on outside the geographical boundaries of the municipalities.
For a First Nation that is a municipality, the geographical boundary is considered to be the boundary of its reserve.
However, income from activities carried on outside the geographical boundaries does not include income from activities carried on by an entity under a written agreement with:
- the Federal government;
- a provincial government;
- another municipality; or
- a corporation that is exempt by these provisions and controlled by one of the other levels of government;
if those activities are carried on within the geographical boundaries of that other level of government.
For example, for a corporation owned by a First Nation that is a municipality, activities carried on by the corporation in a province outside that First Nation's reserve under an agreement entered into with the government of that province, will not be included in determining whether more than 10% of the corporation's income is from activities carried on off the reserve.
> Entities that are owned by a Canadian municipality in combination with:
- the federal government;
- a provincial government;
- a federally-owned entity; and/or
- a provincially-owned entity;
may be exempt regardless of the geographical location in which they carry on their activities.
In certain circumstances, the exemption may be available through a chain of entities. For example, if an entity is exempt under the new rules, its wholly-owned subsidiaries may also be exempt from tax. The exemption continues to apply all the way down a chain of subsidiary entities as long as each subsidiary meets the 100% ownership test. As well, each subsidiary must meet the rules regarding income from activities carried on outside the geographical boundaries of the municipalities.
For example, as long as each subsidiary corporation meets the 10% geographical boundary income test, where exempt Corporation A owns 100% of Corporation B, which owns 100% of Corporation C, and so on, all the corporations may be exempt.
However, if Corporation C only owns 95% of Corporation D, Corporation D is not considered exempt. Nor are any of its subsidiaries, even if they are 100% owned by Corporation D. In addition, if a corporation in the chain does not meet the 10% geographical boundary income test, that corporation and any corporation below it in the chain will not be exempt.
> When a corporation's tax status changes from exempt to non-exempt (or vice versa), the corporation is treated as if it had begun a new existence. A year-end is deemed to occur at the time of the change. At that time, the corporation is deemed to have disposed of all its property at fair market value and immediately reacquired it at that fair market value. Any accrued gains or losses will be included in that year. This applies to all property, whether it is inventory or capital. Any loss carryovers from previous years and any accumulated tax credits are not available to the corporation after a change in status.
The deemed disposition rules treat the corporation as though it had a new existence-carrying all its property at fair market value as of the date of the change in its tax status. When the status changes, the corporation can select a new year end, regardless of when its previous year end occurred.
Sociétés appartenant à des premières nations qui sont des municipalités
Explication du statut d'exemption fiscale
Ce qui suit est un résumé qui a été rédigé à la demande de l'Assemblée des Premières nations. Il explique une modification récente à la Loi de l'impôt sur le revenu qui peut avoir une incidence sur les sociétés et autres entités appartenant à des premières nations.
Quel type de première nation peut être considérée comme une municipalité canadienne?
La Cour canadienne de l'impôt a déterminé qu'une bande (une première nation) qui exerce des pouvoirs d'administration autonome et qui fournit les types de services habituellement offerts par des municipalités peut être considérée comme une municipalité canadienne aux fins de l'impôt sur le revenu. Pour savoir si elle est considérée comme une municipalité, une première nation doit communiquer avec un bureau local des services fiscaux de l'Agence. Le statut de municipalité d'une première nation sera déterminé en fonction de la situation particulière de chacune.
Qui peut avoir le statut d'exemption fiscale?
L'alinéa 149(1)c) de la Loi de l'impôt sur le revenu prévoit une exemption fiscale pour les municipalités canadiennes. Certaines entités appartenant à des municipalités-certaines entités appartenant à des premières nations qui sont des municipalités-sont exonérées d'impôt en vertu des alinéas 149(1)d.3) à d.6) de la Loi de l'impôt sur le revenu.
Aperçu détaillé du statut d'exemption fiscale
Ce qui suit est un aperçu de l'exemption fiscale pour les entités appartenant à des municipalités.
> À compter de 1999, une entité dont au moins 90 p. 100 des actions ou de capital appartiennent à une ou plusieurs municipalités sera exonérée d'impôt pourvu que son revenu net provenant d'activités exercées en dehors des limites géographiques des municipalités ne dépasse pas 10 p. 100 de son revenu net. En ce qui concerne une première nation qui est une municipalité, les limites de la réserve sont considérées comme étant les limites géographiques de cette municipalité.
Toutefois, un revenu provenant d'activités exercées en dehors des limites géographiques ne comprend pas un revenu provenant d'activités exercées par une entité en vertu d'une entente écrite conclue avec l'un des organismes suivants :
- le gouvernement fédéral;
- un gouvernement provincial;
- une autre municipalité; ou
- une société qui est exonérée en vertu de ces dispositions et contrôlée par un des autres paliers de gouvernement;
si ces activités sont exercées dans les limites géographiques de cet autre palier de gouvernement.
Par exemple, en ce qui concerne une société appartenant à une première nation qui est une municipalité, nous ne tiendrons pas compte des activités exercées par la société dans une province en dehors de la réserve de cette première nation conformément à une entente conclue avec le gouvernement de cette province lorsque nous déterminerons si le revenu provenant d'activités exercées en dehors de la réserve dépasse plus de 10 p. 100 du revenu de la société.
> Les entités qui appartiennent à une municipalité canadienne ainsi qu'à l'un des organismes suivants :
- le gouvernement fédéral;
- un gouvernement provincial;
- une entité appartenant au gouvernement fédéral; et/ou
- une entité appartenant à un gouvernement provincial;
peuvent être exonérées d'impôt sans égard au lieu géographique où elles exercent leurs activités.
Dans certaines circonstances, l'exemption peut s'appliquer par l'entremise d'une chaîne d'entités. Par exemple, si une entité est exonérée en vertu des nouvelles règles, ses filiales possédées en propriété exclusive peuvent également être exonérées d'impôt. L'exemption s'applique également à toutes les filiales de la chaîne pourvu que chacune de ces filiales réponde au critère d'appartenance de 100 p. 100. De plus, chaque filiale doit satisfaire aux règles relatives au revenu provenant d'activités exercées en dehors des limites géographiques des municipalités.
Par exemple, pourvu que chaque filiale réponde au critère du 10 p. 100 du revenu gagné en dehors des limites géographiques, dans le cas où la société A exonérée possède toutes les actions de la société B, qui possède toutes les actions de la société C et ainsi de suite, toutes les sociétés peuvent être exonérées d'impôt.
Toutefois, si la société C possède seulement 95 p. 100 des actions de la société D, la société D n'est pas considérée comme étant exonérée, ni aucune de ses filiales, même si la société D possède toutes leurs actions. De plus, si une société de la chaîne ne répond pas au critère du 10 p. 100 du revenu gagné en dehors des limites géographiques, cette société et toutes les sociétés sous celle-ci dans la chaîne ne seront pas exonérées d'impôt.
> Lorsque la situation fiscale d'une société exonérée change et que celle-ci n'est plus exonérée (ou l'inverse), la société est traitée comme si elle avait commencé une nouvelle existence. Une fin d'exercice est supposée tomber au moment du changement. À ce moment-là, la société est réputée avoir vendu tous ses biens à leur juste valeur marchande et les avoir immédiatement réacquis à cette juste valeur marchande. Tous les gains ou pertes accumulés seront inclus dans cet exercice. Cela s'applique à tous les biens, qu'ils soient des stocks ou des capitaux. Après un changement de situation fiscale, la société ne peut reporter des pertes d'années antérieures ni profiter de crédits d'impôt accumulés.
Les règles de disposition présumée traitent la société comme si elle avait une nouvelle existence-établissant tous ses biens à leur juste valeur marchande en date du changement de la situation fiscale. Lorsque la situation fiscale change, la société peut choisir une nouvelle date de fin d'exercice
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